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Voyager, approfondir sa formation et travailler avec les femmes apparaissaient comme des critères essentiels aux yeux de Louane et la Guyane cochait naturellement toutes les cases. Notre étudiante de la section AS, en codiplômation avec l’Hénallux, a donc effectué le long voyage vers Cayenne pour y effectuer son stage dans une association d’accueil, d’accompagnement et d’écoute pour femmes.
« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, car en première et deuxième année, j’étais confronté à un tout autre public. Dans ce cas-ci, il s’agissait de femmes venus de différents horizons et pays mais aussi des femmes transgenres », dit-elle. Collectivité territoriale française située en Amérique du Sud, la Guyane se caractérise par une très grande diversité culturelle. « Les femmes que j’ai rencontrées parlaient ouvertement de leurs origines. Je me suis rendue compte du parcours particulièrement difficile de certaines personnes qui ont dû fuir leur pays. »
Au contact de la population locale, Louane a dû faire face à la dure réalité de la violence conjugale de plus en plus présente au sein de la société guyanaise. «J’ai constaté que les femmes venaient à l’association pour fuir leur quotidien et penser à autre chose. Ce stage m’a confortée dans mes choix, je voulais aider ses femmes à se reconstruire mais également les aider à trouver un logement et un travail. »
Notre étudiante du département social n’est pas prête d’oublier la date du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. « C’est une matinée qui m’a marquée. Habituellement, les femmes, que je côtoyais régulièrement, étaient effacées et repliées sur elles-mêmes. Mais ce jour-là, elles avaient toutes le sourire et étaient heureuses de pouvoir danser et se lâcher. »
En dehors de ses activités au sein de l’association l’Arbre Fromager, Louane a mis à profit ces trois mois de stage pour visiter entre autres la forêt guyanaise et ses 8 millions d’hectares mais aussi le centre de Kourou. « Étant passionnée par tout ce qui touche à l’espace, j’ai été impressionnée par cet endroit, j’ai réalisé un de mes rêves. De manière générale, je ne retiens que du positif de ce voyage. J’ai découvert un lieu de stage incroyable mais j’ai aussi appris à me débrouiller seule et à me découvrir. Je suis reconnaissante d’avoir pu participer à cette mobilité internationale et d’avoir rencontré des gens et une équipe de travail extraordinaire », conclut cette future AS.
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Située à l'ouest de l’Autriche, dans une vallée au cœur des Alpes, la ville d’Innsbruck affiche de jolis atouts quelle que soit la saison. C’est dans ce décor de verdure et de montage que Samuel a passé sa dernière année de bachelier et plus précisément au sein du campus de la PHT (Pädagogische Hochschule Tirol). L’occasion de découvrir un tout autre système d’évaluation, bien différent de ce qui est appliqué en Fédération Wallonie-Bruxelles.
«A la PHT, nous n’avions pas de session d’examen. Dès le premier cours et ce dans toutes les matières, nous avions des devoirs à rendre, ils entraient en ligne de compte pour la note finale. Dans la plupart des cours, nous devions également réaliser en fin de semestre une présentation finale. De plus, les enseignants évaluent les étudiants tout au long du semestre en fonction de leur motivation, de leur attention et de leur engagement. »
Notre étudiant de nationalité luxembourgeoise a particulièrement apprécié deux unités d’enseignement. « Durant le premier semestre, nous avions un cours sur la manière d’enseigner une langue étrangère. C’était très instructif, parce que j’envisage d’enseigner les langues étrangères (français et l’allemand) au Luxembourg. J’ai reçu de précieux conseils et de nombreuses idées sur la manière d’utiliser cette théorie sur le terrain. »
Durant la seconde partie de l’année, Samuel a appris à utiliser les nouveaux outils technologiques dans une classe d’élèves primaires et à destination des enfants à besoins spécifiques. « Nous avons eu la chance d’utiliser les Bee-bots. Il s’agit de petits robots qui ressemblent à des abeille. Ces machines sont utilisées pour offrir aux enfants une première initiation ludique au codage informatique. Ces robots sont également très utiles pour des enfants aveugles. Ces derniers contrôlent les robots à l'aide des quatre boutons situés sur le dos. En fonction du bouton choisi et de la direction prise, le robot émet un son différent », dit-il.
En dehors des cours, Samuel a profité de la situation géographique du Tyrol pour s’adonner au sport. « J’ai trouvé un club de judo dans lequel j’ai pu m’entraîner. J’ai enchaîné les randonnées et j’ai beaucoup couru dans la nature. Il existe des parcours de course magnifiques. J’ai également pratiqué pas mal d’activités sportives et notamment les sports d’hiver : ski et patinage, ce n’est pas ce qui manque à Innsbruck. » Parmi ses innombrables souvenirs, Samuel n’est pas prêt d’oublier la visite de sa sœur en décembre. « Nous avons pris de la hauteur et avons assisté au coucher du soleil au milieu des montagnes. »
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Amélie Brau a eu l’opportunité de participer à des cours d’été réservés aux doctorants. Organisée par l’AIESEP (Association Internationale des Écoles Supérieures d'Éducation Physique), cette formation de trois jours s’est déroulée dans les installations de l’Université de Jyväskylä, une localité située à plus de 230 km au nord d’Helsinki.
Entre les sessions théoriques et pratiques, de nombreuses thématiques ont été abordées durant ce séjour. « Nous avons notamment parcouru les différentes étapes de la rédaction d’un manuscrit, les recherches qualitatives et quantitatives mais nous avons également appris à poser et formuler une question de recherche », explique Amélie.
Le développement d’un parcours professionnel et l’élargissement de ses compétences ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée étaient aussi au cœur des discussions. Se former à la revue d’un manuscrit pour un journal était également au planning de cette « Summer School ». « Il s'agit du processus d’évaluation par les pairs (peer review) d’un article scientifique. Nous avons vu les rôles et démarches à suivre par les relecteurs (reviewers) dans l'évaluation d'un manuscrit soumis dans un journal scientifique », dit-elle.
Avant cette formation, chaque participant a eu l’occasion de présenter son projet de recherche. Celui d’Amélie, coordonné par Benoît Vercruysse, se centre sur le développement de la littératie physique chez les enfants de 5e et 6e primaire, autour de la campagne « En sport aussi une ardeur d’avance ». Cette activité est organisée depuis plus de 30 ans en début d'année scolaire par le service des sports de la Province de Luxembourg (Bruno Meunier, Anne-Marie Fontaine, Vivian Goffaux et Annick France).
« Jusqu'en 2022, cette campagne évaluait uniquement les paramètres de condition physique des élèves. Cependant, l'évaluation de la condition physique n'est pas suffisante pour montrer qu'elle développe chez l'enfant un engagement pérenne dans la pratique d'activités physiques. Le concept de littératie physique est plus approprié. La littératie physique se définit par la motivation, la confiance, la compétence physique, le savoir et la compréhension qu’une personne possède et qui lui permettent de valoriser et de prendre en charge son engagement envers l’activité physique pour toute sa vie. Notre objectif est de faire évoluer cette campagne en évaluant d'autres domaines que les aptitudes physiques des élèves. En 2023, nous avons réduit le nombre de tests physiques et ajouté des tests moteurs. Nous avons proposé une enquête parentale afin de recueillir des informations concernant le mode de vie des enfants et leur pratique d'activités physiques. » Les résultats de la campagne 2023 ont d’ailleurs été présentés à cette occasion.
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Même si une large majorité de la population de l’île vit sous le seuil international de pauvreté, la gentillesse et l’accueil des Malgaches sont reconnus à travers le monde. Séfania-Emeraude a eu l’occasion de s’en rendre compte lors de son stage Erasmus. Cette étudiante de Bac 3 de la section AS, organisée en codiplômation avec l’Hénallux, a vécu plus de trois mois au contact de la population locale.
Elle a notamment travaillé dans un orphelinat en tant que stagiaire assistante sociale. « Dès mon arrivée, j'ai été très bien accueillie. Tout le monde était extrêmement gentil, chaleureux et souriant, que ce soit la direction, le personnel, les enfants mais aussi les bénévoles qui travaillent pour cette association. »
Dans un contexte difficile, Séfania-Emeraude a pu se rendre compte de la réalité quotidienne de ce pays et du job de travailleur social. « J’ai aussi appris beaucoup sur moi. C’était une expérience très enrichissante sur le plan personnel et professionnel. Ce séjour à Madagascar a été une des meilleures expériences de ma vie. »
Le fait de vivre en communauté lui a permis de se familiariser avec la culture du pays. « J’ai connu quelques moments de faiblesse et de doute mais je n'étais pas seule, j'avais le soutien de ma collègue et de ma tutrice de stage. Les Malgaches sont des personnes très souriantes. Au final, outre le départ, le plus difficile pour moi était la nourriture. Manger du riz matin, midi et soir était compliqué. Heureusement lors de missions à l'extérieur, j'avais l'occasion de manger autre chose que du riz, c’était une belle parenthèse. »
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Le Centre Ressort-HERS et trois autres partenaires, à savoir le Centre intégré de santé et de service sociaux de Laval à Montréal (dirigé par Marie-Eve Bouthillier), le Centre d'éthique clinique de l'APHP de Paris (dirigé par Nicolas Foureur) et le Centre d'éthique clinique du CHU Lausanne (dirigé par Ralf Jox), viennent de créer officiellement le réseau international d'éthique clinique francophone.
Cette initiative a été lancée lors de la Conférence internationale d'éthique clinique qui s'est déroulée du 29 au 31 mai dernier à Montréal. « L'idée initiale est de définir les contours d'une certification en éthique clinique en vue de déployer sa professionnalisation. Cela passe par l'échange d'expertises et de pratiques », précise Cesar Meuris, coordinateur de la recherche au sein de la HERS, et responsable du Centre Ressort-HERS.
Amené à se réunir plusieurs fois par an dans le cadre d’ateliers, ce réseau a pour vocation de développer « une dynamique forte entre ces différents contextes nationaux en matière de recherche, de formation et de professionnalisation de l'éthique clinique ».
Pour rappel, l’éthique clinique est un erratique qui offre, sur base d’une diversité de méthodologies, une aide pluridisciplinaire à la réflexion et à la décision en cas de situation médicale éthiquement difficile. L’idée est de permettre aux personnes engagées dans le processus décisionnel d’y voir plus clair sur les principes et valeurs en tension au sein d’une situation donnée, en vue de favoriser des prises de décision de qualité qui puissent être les plus ajustées possible au regard des enjeux en présence.
Cinq mois au Collège de Salaberry-de-Valleyfield au Québec, Jéssica a eu l’occasion de clôturer son bachelier en éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif de la plus belle des manières. « Je suis très chanceuse d'avoir pu vivre cette expérience, les mots ne seront pas suffisants pour décrire l'expérience de partir à l'étranger. Je conseille à chacun de vivre une telle expérience. »
Au sein de cette école secondaire, notre étudiante était responsable de l’accompagnement de trois groupes GAPD (Groupes Adaptés en Difficultés Pédagogiques). « Dans ces classes, il y avait des élèves diagnostiqués TDAH (Trouble du Déficit de l'Attention avec Hyperactivité), TSA (trouble du spectre de l'autisme) et TOP (Trouble Oppositionnel avec Provocation). Mon rôle était de les écouter, de répondre à leurs besoins et de gérer les conflits. »
En dehors du cadre scolaire, Jéssica a également eu la chance de découvrir un nouvel environnement même si au début, tout n’a pas été facile. Elle a dû entre autres se familiariser avec les démarches administratives des douanes, s’adapter à la culture canadienne mais aussi à l’accent canadien. « Tout cela m’a permis de me découvrir dans un nouvel environnement. »
Durant ce séjour, Jéssica a vécu d’innombrables aventures l’hôtel de glace, une promenade en compagnie des chiens de traîneaux ou encore les visites des villes de Québec, Montréal et Toronto. « J’ai aussi pu réaliser un rêve de petite fille en participant à une cérémonie de remise de diplômes aux finissants avec les toges et les chapeaux. J’ai aussi eu la chance d’assister à une éclipse totale et aux aurores boréales. Ce séjour a dépassé mes attentes. Par contre, je n’ai pas aimé la fameuse Poutine mais j’ai adoré le Canada. »
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Quinze semaines en Irlande, cela vous change une étudiante. Delphine n’est pas prête d’oublier son séjour Erasmus. « J’ai vécu la plus extraordinaire des expériences », dit-elle. Cette étudiante de la section Management du tourisme et des loisirs a effectué ce stage au Hunt Museum à Limerick, un musée d’art qui regroupe plus de 2.600 œuvres.
« Durant mon séjour, j’ai pu exercer plusieurs tâches, comme organiser des événements, mettre en place des expositions, créer un guide de visite en français, participer à des visites guidées ou encore accueillir les visiteurs. Un stage très polyvalent ! »
A côté de l’expérience professionnelle, notre étudiante a eu l’occasion de rencontrer des personnes venues d’horizons divers. « Mes collègues (ou devrais-je plutôt dire amis) m’ont accueillie dans leur équipe dès le premier jour. Je ne compte plus les rires, les joies et parfois les bêtises qu’on a faites ensemble. Je me suis retrouvée dans un environnement plus que bienveillant aux allures familiales. Ils se sont attachés à moi et je me suis attachée à eux. Les adieux ont été difficiles, mais je sais que je les reverrai. »
Delphine a également mis à profit son séjour pour multiplier les activités comme la visite de Dublin, le parc national de Killarney ou encore les célèbres falaises de Moher. « J’ai pu découvrir une nature époustouflante et des paysages merveilleux. J’ai aussi rencontré des gens très accueillants. Il a été facile pour moi de me faire des amis qui occuperont toujours une place importante dans mon cœur. Je n’oublierai jamais cette expérience qui m’a permis de grandir. Je ne garde que des souvenirs positifs de mon séjour en Irlande. »
Et pourtant quelques jours avant le grand saut, Delphine était rongée par le doute. « Je ne savais pas où j’allais, la peur et l’angoisse ont pris le dessus plus d’une fois. Je ne regrette absolument pas mon choix d’être partie à l’étranger. À toutes les personnes qui, comme moi, ont peur de se lancer, je n’ai qu’une chose à vous dire : foncez ! »
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