La « lecture enrichie partagée » était au centre de « Regards croisés », la journée d’études des étudiants de Bac 3 des sections logopédie, instituteur préscolaire et primaire.
Dans un premier temps, les étudiants ont suivi une séance plénière animée par Nathalie Thomas, licenciée en logopédie et experte en guidance parentale et lecture interactive.
Née au Canada et développée par le professeur Pascal Lefebvre en 2011, la « lecture enrichie partagée » est un dispositif d’enseignement préventif sur la façon de lire des histoires aux jeunes enfants en début d’apprentissage. Elle permet aussi de renforcer le vocabulaire, soutenir la langue maternelle mais aussi à sensibiliser les enfants à la diversité linguistique.
Ce rendez-vous annuel était aussi l’occasion pour nos étudiants des départements santé et pédagogique d’échanger sur leurs pratiques. L’après-midi a été réservé à des ateliers en petits groupes, histoire de favoriser le partage d’expérience de chacune et chacun.
Ce n’est pas nouveau mais cela devient de plus en plus une évidence, les émotions sont au cœur de nos vies. Pour la revue « Sciences » parue en novembre 2022, les émotions jouent un rôle prépondérant, tant dans la communication, la mémorisation, la prise de décisions que en matière de santé mentale.
Partant de ce constat, Emilie Liégeois, Elise Sironval, Stéphanie Tillière et François Godart ont fait de cette thématique une priorité lors de la semaine projet à destination des BAC 2 de la section éducateur spécialisé.
Durante quatre jours, étudiants et enseignants ont travaillé la dynamique de groupe par le biais d’un projet qui allie l’art plastique, l’écriture, la musique et les techniques d’animation. Pour mener à bien cette « mission », nos BAC2 ont dû travailler différents aspects.
La créativité : atelier musique, atelier arts plastiques, atelier techniques d’animation et atelier écriture. Les étudiants ont expérimenté de nouvelles techniques.
La dynamique de groupe : s’ouvrir aux autres et sortir de sa « zone de confort » pour aller à la rencontre des autres, écouter, argumenter, apprendre à s’adapter, à ajuster leurs idées à celles des autres.
Posture professionnelle : éducateur spécialisé est un métier de relations qui réclame sans cesse réajustement et réflexion sur soi.
Travail sur les émotions : les identifier, les exprimer, les comprendre, pouvoir les réguler et les utiliser à bon escient. Ce sont 5 composantes cruciales dans notre vie de tous les jours.
Tout au long de ce projet, les étudiants ont développé leurs capacités à collaborer, à faire preuve d'adaptation et de remise en question, à s'ouvrir à de nouvelles techniques, le tout dans une dynamique de créativité et de respect de soi et de l'autre. Le résultats de ces différentes réflexions s‘est matérialisé le cinquième et dernier jour avec la mise en place d’une exposition sur le campus de Virton, le vendredi 9 février.
Des enseignants de tous horizons et étudiants de la HERS ont pris rendez-vous le 30 janvier au Centre culturel de Libramont pour une journée d’échange et de co-construction, autour de la « charte pour un enseignement à la hauteur de l’urgence écologique ». Cet événement a été préparé et animé par la Cellule de Développement durable de notre institution.
Les étudiants du département pédagogique de Virton ont participé activement à cette journée à travers leur cours « ouverture de l’école sur l’extérieur ». Les enseignants, quant à eux, ont mis à profit cette journée pour se former à une thématique qui, de près ou de loin, les touchent personnellement.
Deux temps forts ont rythmé cet événement. Dans un premier temps, un exposé sur la création de la charte et ses 12 balises nous a été présenté par plusieurs membres du collectif d’enseignants l’ayant rédigée, avec Gaëtane Coppens en figure de proue.
Les participants ont ensuite travaillé en sous-groupes mixtes (enseignants et étudiants), où les maîtres mots étaient écoute, bienveillance, partage d’idées et d’opinions. Ces moments de rencontres entre professionnels et futurs professionnels du monde de l’enseignement étaient encadrés par une équipe de facilitateurs. Ces derniers ont utilisé les concepts d’intelligence collective pour organiser les échanges. Le but de ces discussions était de dégager une proposition de projet pédagogique concret, à mettre en œuvre dans un établissement scolaire.
La fin de journée était consacrée à la restitution de l’ensemble des propositions. L’occasion pour l’ensemble des intervenants de réaliser l’ampleur du travail accompli au cours de cette journée de partage.
La suite ? Les organisateurs ont bon espoir que ces propositions n’en restent pas au stade d’un beau projet sur papier. Charge à chacun et chacune de la mise en place d’un tel projet dans son institution scolaire. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser la ressource ci-dessous. Elle regroupe l’ensemble des propositions co-construites, plus créatives les unes que les autres!
Ressource : https://digipad.app/p/630473/4227740d72531
Vendredi 19 avril 8h au samedi 20 avril 8h à Arlon : Hackathon Low Tech centré sur la rénovation d’un vieux bâtiment
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« L’organisation dans l’espace classe », « Comment accompagner un élève à besoins spécifiques » ou encore « Quelles aides apportées aux écoles pour les enfants à besoins spécifiques », voici quelques thèmes des ateliers mis en place dans le cadre du colloque sur les enfants à besoins spécifiques.
Cette matinée de réflexion, organisée le 8 décembre sur notre campus de Virton en partenariat avec les services d'accompagnement provinciaux Alter & GO, proposait plus largement une réflexion sur les services, les programmes d’étude et les aménagements qui soutiennent un enseignement inclusif.
« Par école inclusive, on s’adresse à tous les élèves. Avant 1970, il n’y avait rien de prévu pour les élèves en situation de handicap», précise Christine Joris, Responsable de la Cellule Appui pédagogique CECP. « Avec la création des écoles spécialisées dans les années 70, on est passé de l’exclusion à la ségrégation. En 2009, il y a bien eu le décret intégration qui permet à certains jeunes de rejoindre l’enseignement ordinaire mais cela reste très limité. »
A titre d’exemple, 9% des élèves de l’enseignement spécialisé ont passé leur CEB en 2021. Un chiffre éloquent qui démontre qu’entre la théorie et la réalité du terrain, il y a encore une marge à franchir.
Pour accompagner les enseignants mais aussi les directions d’établissements scolaires dans cette mission, les « Pôles territoriaux » ont été créés par la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2021. L’ambition de ce projet est d’augmenter progressivement l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire. « On vise 6.000 élèves en moins dans le spécial », estime Sébastien de Conynck, coordinateur du Pôle territorial provincial.
Afin de soutenir les écoles dans la mise en œuvre des aménagements raisonnables, les Pôles territoriaux sont en charge de différentes missions comme le soutien aux équipes pédagogiques et le lien entre les différents intervenants. « Nous assumons également un rôle d’information sur les aménagements raisonnables, nous disposons également d’outils à l’attention des enseignants », rappelle Catherine Renauld, coordinatrice du Pôle territorial WBE.
Même si ce projet est encore en phase de transition en 2023-2024, les établissements scolaires devront obligatoirement être rattachés à un Pôle territorial. Les ateliers proposés aux participants leur ont permis de se faire une idée plus précise des actions à mener sur le terrain.
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Une délégation du département pédagogique de la HERS, composée de la directrice et des coordinatrices des Masters en enseignement sections 1 et 2, a participé à un séjour d’études dans les locaux de nos partenaires de la HEP (Haute école pédagogique du Valais) de Saint-Maurice.
Durant ce STT (Staff Mobility for Training), Cécily Champion, Séverine Libon et Annie Gofflot ont été accueillies par la coordinatrice aux études pour la mobilité de la HEP, Evelyne Froidevaux. Elles ont notamment évoqué les futurs échanges pour les étudiants du département, à Saint Maurice (site francophone de la HEP) mais aussi à Brigue (site germanophone de la HEP).
Plusieurs points communs ont été relevés :
Des points forts ont été mis en évidence :
À ce sujet, les représentantes du campus virtonais ont eu l’occasion d’échanger avec Amalia Terzidis, team leader "créativité, transformations et innovation en éducation". Cette discussion a permis d’alimenter la réflexion autour la recherche dans le “pédagogique”. Ces interactions ont nouri le développement de la recherche au sein du département.
A ce propos, un Centre de recherche a été créé sur le campus de Virton en septembre 2023. Ce projet a été mis sur pied avec l’appui des différents intervenants des supervisions de stage, dans le cadre de la réforme de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles qui a vu le département pédagogique basculer en Masters en enseignement lors de la rentrée de septembre 2023.
Ce déplacement en Suisse a également permis à nos collègues de rencontrer Carolina Gonzales, étudiante de la section préscolaire qui est en mobilité académique dans la région. Elle s’est montrée enchantée de ce séjour et elle a pu découvrir de nouvelles facettes de la formation ainsi qu’une réalité autre lors de ses stages.
Pour les personnes désireuses de participer au programme Erasmus+ et vivre un séjour à l’étranger, n’hésitez pas à contacter le Service des Relations internationales :
Des jeux de sociétés, une bande dessinée, une animation à destination des plus jeunes ou encore des montages vidéo, les étudiants de Bac 3 de la section éducateurs spécialisés ont fait parler leur imagination pour évoquer la violence. Un phénomène de plus en plus présent dans notre société et qui peut se manifester de différentes manières comme les brimades, les injures, la maltraitance, la négligence, le harcèlement, la violence conjugale ou encore le féminicide.
Une quinzaine de projets ont donc envahi ce jeudi les locaux du campus de Virton. L’idée étant de proposer un arrêt sur image pour mieux comprendre et appréhender ce phénomène. « À travers les différents projets proposés par les étudiants, le visiteur peut jouer, se mettre à la place d’une victime, observer, réfléchir, définir, prendre conscience et trouver des solutions de prévention », explique Emilie Liégeois qui est en charge du projet au côté d’Elise Sironval.
« Notre objectif est de travailler la pédagogie du projet et l’esprit d'équipe. Les étudiants ont débuté leur réflexion au mois d'octobre et ils ont créé un projet en petit groupe. » Après la bibliothérapie en 2022 et le bonheur en 2021, les futurs éducateurs ont donc planché sur la violence ordinaire.
Cette exposition « Arrêt sur la violence ordinaire ! » a été mise sur pied avec la collaboration d’une institution luxembourgeoise, la Fondation Maison de la Porte Ouverte et plus particulièrement le Foyer Sichem à Walferdange. Ce dernier accueille des jeunes mamans mais également des femmes en détresse, victimes également de violence conjugale.
Grâce à ce partenariat, des toiles réalisées Fanny Vella sont également présentées. Cette autrice et illustratrice lyonnaise a mis en lumière les portraits de femmes tuées par leur compagnon ou mari. Cette série « Derrière les chiffres » rappelle que ces femmes ont eu une vie, elles ont été des filles, des amies, des femmes et des mères.
Ces portraits resteront visibles jusqu’au 25 janvier 2024 sur le campus de Virton, au Plateau de Mageroux.