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À l’initiative de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Valérie Glatigny, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé 7 projets de Hautes Écoles.
Ces projets été choisis par un jury composé de membres de la communauté académique et scientifique, qui les a classés selon des critères de qualité scientifique, d’impact potentiel et de qualité de mise en œuvre.
Voici la liste des projets sélectionnés :
Parmi les projets retenus figure le projet TEMPOPAL du Centre de Recherche appliquée RESSORT. Cesar Meuris nous en présente les grandes lignes.
En fin de vie, le temps est un élément essentiel pour chacun. De nombreux indicateurs soulignent que le moment de l’appel à l’équipe de soutien en soins palliatifs est pourtant de plus en plus « tardif » et proche de la fin de vie. De ce fait, les moments de prise en charge palliative sont de plus en plus réduits.
Comme le rapporte la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs, cette réalité pose difficulté aux soignants, car elle réduit fortement les possibilités d'accompagnement et va à l'encontre des principales recommandations de bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques appellent les soignants de première ligne à une intégration précoce des soins palliatifs dans l'ensemble du parcours de soins de chaque patient.
Malgré cette difficulté observée, aucune enquête ou étude ne s’est, à notre connaissance, intéressée à la manière dont ce phénomène de réduction du temps palliatif est vécu par les différents acteurs impliqués dans la fin de vie.
Ce n’est qu’en mettant en lumière une réalité de terrain que l’on pourra favoriser la mise en place de modalités de prises en charge adaptées aux besoins et aux attentes des patients en fin de vie.
À partir de la description d’expériences recueillies auprès de patients, de familles et de professionnels, notre projet a pour objectif d’aider à combler ce manque, et d’interroger – au moyen d’une enquête de terrain - l’adéquation des temporalités de plus en plus réduites de la prise en charge palliative par rapport aux besoins et aux souhaits des différents acteurs impliqués dans la fin de vie.
Pour mener à bien ce projet et le porter, le Centre RESSORT de la HERS a pu compter sur le soutien et l'accompagnement de la cellule d'accompagnement et de valorisation de la recherche SYNHERA, qui représente la recherche appliquée au sein des Hautes Écoles et des Centres de Recherche associés de la FWB.
Félicitations à vous Cécile et Cesar, pour ce travail magnifique ! Nous sommes heureux de vous voir contribuer à la qualité des soins et de l'accompagnement des personnes en fin de vie.
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Nos secrétariats se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions, voire pour convenir d'un rendez-vous sur place. Nous précisons simplement qu'à l'heure actuelle, ces rendez-vous sont uniquement possibles pour vous donner des informations complémentaires sur le processus d'inscription.
Contactez la permanence du secretariat par e-mail : secretariat.arlon[at]hers.be. Remplacez le [at] par un "@".
Contactez la permanence du secretariat par e-mail : secretariat.para[at]hers.be. Remplacez le [at] par un "@".
Vous êtes non résident et vous souhaitez vous inscrire en kinésithérapie ou en logopédie ? Envoyez un e-mail à info.nr[at]hers.be. Remplacez le [at] par un "@".
Contactez la permanence du secrétariat par e-mail : secretariat.eco[at]hers.be. Remplacez le [at] par un "@".
Contactez la permanence du secretariat par e-mail : secretariat.virton[at]hers.be. Remplacez le [at] par un "@".
Ils étudient sur le même campus, et dans leur future profession, ils seront amenés à se rencontrer. L'idée de cette journée interdisciplinaire est de réunir les trois sections pour discuter ensemble d'un cas clinique, d'un patient qu'ils seront amenés à rencontrer dans leur future vie professionnelle.
Par petits groupes, ils réfléchissent à un cas commun, sous l'éclairage de leur spécialité : une bonne introduction à l'interdisciplinarité.
Étudiante en Bac 3 Infirmière, Perrine Boulhol témoigne :
En tant qu'étudiante infirmière, on n'a pas souvent l'occasion de rencontrer d'autres étudiants d'autres sections, alors qu'ils seront plus tard nos collègues. On sera tous amenés à prendre des patients en charge ensemble, et en travail d'équipe, il faut qu'on connaisse un minimum nos collègues et ce qu'ils font.
Autre atelier pratique du jour, une expérience au centre de simulation, autour d'un vrai patient... ou presque.
Alexandre Willems, étudiant en Bac 3 en kinésithérapie, nous donne son ressenti sur l'exervice de simulation :
C'est un mannequin, c'est vrai, mais au final, dès qu'on rentre dans la chambre, on se rend compte que le mannequin fait pas mal de mouvements respiratoires, etc. Donc, c'est qu'il paraît assez réel.
Trois étudiants de chaque discipline sont amenés au chevet du mannequin de simulation. Durant leur intervention, les autres étudiants les observent et peuvent avoir un regard critique sur les différentes actions entreprises. Par la suite, le groupe se base sur ces observations pour forger une réflexion qui vise à optimiser la coordination de la prise en charge du patient.
Et on peut dire qu'une telle journée est riche en enseignements pour les étudiants. Pour Emma Simoutre, étudiante en Bac 3 Logopédie, c'était sympa de voir comment chacun allait intervenir par rapport à son métier et ses connaissances.
Alexia Hotton, Bac 3 en soins infirmiers souligne quant à elle la nécessité d'une telle journée :
En temps normal, on est avec d'autres infirmiers, donc on collabore au sein de notre univers. Parfois, il faut aussi laisser place à d'autres intervenants que nous, parce que les patients ont aussi besoin d'autres soins. Il fallait vraiment trouver un juste milieu dans le déroulement des soins.
Trouver sa place, sans empiéter sur celle des autres, devenir un professionnel à l'écoute et efficace, et se remettre sans cesse en question, voilà des objectifs communs pour nos futurs soignants, qui placent le patient au centre de leur attention.
Après avoir obtenu leur diplôme d'Assistante sociale en 2018, Manon et Naïna Bertholet choisi d'acquérir plus d'expérience et partant en "Permis Vacances-Travail" au Canada.
« Après notre bachelier Assistant social, nous souhaitions aller au Canada dans le cadre d’un "Permis Vacances-Travail" pour voyager et acquérir une expérience professionnelle probante nous permettant de faire la différence face aux employeurs. En effet, à la fin de nos études, nous avons eu des difficultés à trouver un emploi par manque d’expérience et d’offres d’emplois dans la région. »
Naïna a commencé à travailler comme vendeuse. Manon a d’abord eu une expérience dans l’accompagnement d’un petit garçon autiste. Ensuite, elle a pu expérimenter le rôle de travailleuse psychosociale au sein d’une maison pour femmes itinérantes. Peu de temps après, Naïna a obtenu un poste au sein de la même maison. Notre objectif premier était atteint !
« L’institution nous a permis de développer une nouvelle manière de voir le lien social et une approche inédite en santé relationnelle. Nous avons aussi vécu des situations inhabituelles, découvert de nouvelles limites, forces et faiblesses.
Cette expérience humaine nous a également beaucoup appris personnellement. Nous nous connaissons mieux, nous avons une meilleure capacité d’adaptation, de résilience, de remise en question, etc.
Cette expatriation qui nous a été profitable peut cependant être compliquée à vivre. Honnêtement, nous avons dû faire face aux manques de notre pays, famille, amis et de repères tout en étant confrontées aux aléas de la vie à Montréal. Cette expérience fut positive pour nous car nous y avions murement réfléchi. En toute transparence, nous n’étions pas préparées à autant de hauts et de bas, de désillusions, de doutes. Ce fut mouvementé ! Malgré tout, elle fut riche en belles surprises et en joies, en inoubliables moments. Et surtout en belles rencontres !
À la fin de cette année, nous sommes revenues en Belgique. Manon a repris la route pour un PVT en Nouvelle-Zélande. Actuellement, nous avons toutes les deux trouvé un emploi à Bruxelles. »
Comme le prévoit l'Arrêté du Gouvernement de la Communauté française (AGCF) relatif à l'organisation de la fin de l'année académique 2019-20, vous avez reçu les modalités d'évaluation des activités d'apprentissage qui seront évaluées lors de la prochaine session d'examens.
Conformément au même AGCF, l'étudiant qui ne se trouve pas dans les conditions matérielles adéquates lui permettant de présenter l'évaluation à distance telle que prévue dans les modalités d'évaluation est tenu de le notifier formellement à la Haute École pour le lundi 4 mai au plus tard via e-mail (remplace le [at] par le "@") :
Ces étudiants seront invités à venir présenter les épreuves à la Haute École dans le respect des dispositions sanitaires en vigueur pour la période concernée.
Nous tenons à vous rappeler que différents services de la HERS se mobilisent dans ces moments que nous savons particulièrement stressants pour vous :
Au sein de chaque département de la Haute École, d'autres services et personnes sont disponibles pour vous :
Les directeurs de département vous rappelleront les coordonnées de ces services et personnes pour le site dont ils sont responsables dans un e-mail qui vous parviendra rapidement.
Pour vous aider à préparer au mieux cette session d'examens particulière, nous organiserons une semaine Test des outils d'évaluation à distance, du 25 au 29 mai prochains. Cette semaine vous permettra de vous retrouver dans des conditions identiques à celles de la session d'examens et ainsi vous y préparer au mieux. Les directeurs de département vous en préciseront les modalités organisationnelles pour votre site dans les prochains jours.
Après avoir obtenu son diplôme d'Assistant social en 2018, Glenn a choisi de poursuivre ses études, en faisant une passerelle vers le Master en Criminologie à l'ULiège.
« Être diplômé en tant qu’AS est un bon avantage pour entamer le master en criminologie.
Les études d’AS permettent de se familiariser avec le droit pénal, le droit de la jeunesse, le droit civil… qui sont étudiés en criminologie. Les études d’AS donnent également de solides bases en matière de déontologie et de rapport au bénéficiaire, des thématiques qui sont également étudiées dans ce master.
Enfin, contrairement aux personnes ayant réalisé leur bachelier à l’Université, les AS ont déjà réalisé 3 stages dont le stage de 3e pour lequel les exigences sont supérieures à celles attendues en stage de Master 2 en Criminologie. »
Dans quelques mois, je serai infirmier. Mon devoir est d'aider les personnes malades et le milieu qui sera le mien.
Depuis le début de la crise sanitaire, les enseignants, les coordinateurs de section et Patrick Galliez se sont démenés pour aider les étudiants à revenir au plus vite. La plupart sont rentrés il y a deux semaines, et le dernier étudiant est rentré le 23 mars 2020. Certains étudiants ont eu des difficultés pour revenir, mais nos équipes étaient là pour les rassurer, les guider, voire trouver des solutions dans les situations inextricables.
Une nouvelle rassurante pour tous les proches de nos étudiants, puisque celles et ceux en mobilité en Afrique sont également rentrés. Si le continent était encore relativement préservé il y a deux semaines, la situation risque fort de prendre une tournure dramatique dans les semaines qui viennent. On peut donc se réjouir du travail accompli par nos équipes de Virton, qui ont œuvré pour aider nos étudiants Éducateurs spécialisés.